Paul Hours le couteau suisse du studio vidéo à Biarritz

12 janvier 2022

Après une carrière foisonnante ponctuée de reportages vidéo pour France Télévisions, de productions de publicités ou encore de réalisations de clips, Paul Hours vous accueille au studio vidéo du Connecteur à Biarritz.

Quel est votre parcours professionnel dans l’audiovisuel ?

Paul Hours dans le studio du Connecteur

Il est très polyvalent, bien que la majeure partie de ma carrière s’est déroulée chez France Télévisions. J’ai commencé comme cadreur, puis monteur d’émissions de télévision pour une société de post-production. Au bout d’un certain temps, j’ai voulu sortir de la régie et je suis revenu à l’image : j’ai travaillé dans la publicité comme chef opérateur de prise de vues, j’ai fait du multi-caméras puis des directs sur Equidia…

Quels types de vidéos produisiez-vous ?

J’ai vraiment eu une palette d’activités très large : de la réalisation de films institutionnels, de clips à des films d’entreprise à gros budget pour des assemblées générales. J’ai d’ailleurs travaillé pendant quelques années pour la communication interne d’Orange. En 2010, j’ai eu la chance de réaliser un clip pour la tournée de Christophe Willem : nous devions imaginer une vidéo pour combler un vide, le temps qu’il se change en coulisse. L’esthétique était magnifique, nous avions tendu des toiles de spi blanc avec un plafond d’éclairage incroyable : il avait tant aimé le résultat, qu’il avait choisi de laisser tourner la vidéo, après son arrivée sur scène. Deux ans plus tard, je réalisais son clip  » Si mes larmes tombent « . J’ai également réalisé de nombreux reportages près de 1200 de trois, quatre minutes dans des domaines très variés : depuis un bloc opératoire pour un sujet santé, en passant par le festival de Deauville pour interviewer Virginie Efira, au palais princier de Monaco, dans le bureau du prince Albert.

Que recherchez-vous dans la captation vidéo ?

J’ai toujours eu le souci de l’esthétique, de l’image. J’adore cadrer mais ce qui m’anime, c’est aller chercher l’image que personne n’irait chercher, me mettre à genoux, à quatre pattes ou à plat ventre. J’aime maîtriser mon sujet de A à Z : construire le synopsis, réaliser, cadrer et monter. Mon objectif est de cibler les besoins et les attentes du client, de déterminer les moyens techniques et de les mettre en œuvre pour le satisfaire pleinement.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler dans un studio vidéo à Biarritz ?

En réalité, j’en avais un peu assez de la vie parisienne. Ça faisait trente ans et j’avais vraiment envie de me rapprocher de mes racines, je suis Occitan. J’ai découvert le projet du Connecteur sur les réseaux sociaux et j’ai tout simplement proposé mes services en candidature spontanée pour gérer le studio vidéo à Biarritz. Le mot Connecteur m’a interpellé, car tout contact humain débute par une connexion. Quand je suis arrivé ici, un dossier de presse m’attendait dans lequel était écrit “Travailler là où l’on a envie de vivre”. Je me suis donné cette chance et je suis ravi.

Quel matériel avez-vous au studio du Connecteur ?

Nous disposons de tous les outils et d’un savoir-faire pour répondre aux différents besoins photos (shooting de personnes, de produits mais aussi d’événements) et vidéos (des Steadicam pour la vidéo en mouvement, des boîtiers photos pour les reportages extérieurs ou pour le multi-caméras en plateau et, bien sûr des micros, des casques, des pieds…). Sans oublier, des fonds de couleurs différentes, pour répondre aux besoins d’un shooting produits, d’une incrustation ou d’une interview, par exemple.

Quels sont vos atouts ?

Mon carnet d’adresses et mon agilité ! (Rires.) Si, demain, vous avez besoin de moyens techniques ou humains (une maquilleuse, un graphiste, une caméra Red…), j’ai le réseau nécessaire et des opérateurs en place. Après, tout est une question de coût mais, en général, nous avons un rapport qualité-prix qui défie toute concurrence sur Biarritz et dans le Pays Basque. Au studio, j’ai tous les outils pour faire de belles vidéos, de beaux produits et avec l’expérience, je sais tout de suite cibler les besoins des gens et ce qu’ils ont envie de raconter.

Y-a-t-il des étapes à respecter dans la construction d’une vidéo promotionnelle ?

Bien sûr. C’est un peu comme lorsque vous rencontrez quelqu’un que vous ne connaissez pas. Le plus important est de poser les bonnes questions pour comprendre les besoins et les envies du client, tout en conservant l’identité de la société et son message. Avec le client, nous déterminons ensemble ce dont il a besoin en termes de moyens techniques et humains pour mettre en œuvre le tournage et la post-production. D’une version longue de deux, trois minutes à une version plus ramassée pour Instagram pas plus de quarante-quatre secondes, l’offre du Studio est déclinable et différents décors sont possibles : nous pouvons créer des petits plateaux télé soit en version tables hautes avec des tabourets, soit en version tables basses avec des fauteuils un peu plus cosy. Nous disposons également de trois écrans de 96 pouces pour diffuser du contenu vidéo, un Powerpoint, un logo, une vidéo en boucle ou un faux décor. Côté régie, nous sommes équipés d’un mélangeur et d’un remote pour toutes les caméras, que nous pouvons donc piloter à distance. Alors, que nos futurs clients soient les bienvenus !

Le matériel vous manque ? Vous n’avez pas d’idées de scénario ? Témoigner devant une caméra vous glace ? Ou vous préférez tout simplement laisser la main à des experts ? Notre studio photo et vidéo a été pensé pour répondre à vos besoins. Pour plus de renseignements, contactez Paul à [email protected].

Cet article est un extrait de notre deuxième Magazine Audace en ligne ou vous pouvez retrouver la version papier au Connecteur oet dans nos points de distribution.

Melanie MEYER
Melanie MEYER